Les activités entreprises par les deux bureaux de la FRI concernaient deux secteurs : le soutien de leurs associations nationales mais aussi l’action au niveau international. Les Fédérations routières nationales se sont empressées d’adhérer à la FRI. Dans d’autres pays, d’autres organisations se sont constituées, avec le soutien de la FRI, et ont également rejoint la Fédération. En 1950, la FRI est devenue une agence consultative des Nations unies sur les sujets relatifs aux routes et a participé à plusieurs autres réunions internationales des agences gouvernementales et d’organisations professionnelles.

L’action de la FRI s’est étendue dans 50 pays où les associations nationales étaient en cours de formation. Par conséquent, vers la fin de 1950, les bureaux de Londres et de Washington ont décidé de mettre en place un troisième bureau à Paris. Ce nouveau bureau sera chargé de gérer les affaires de l’Europe Continentale, la Turquie et l’Afrique du Nord.

Alors que Genève devenait la plateforme principale des règlements internationaux relatifs aux routes, à travers le travail de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Europe (CEE-ONU) et son Comité des transports intérieurs, il a été décidé en 1964 de fusionner les bureaux de Paris et de Londres et de mettre en place un nouveau siège à Genève afin de permettre une collaboration plus étroite avec les Nations unies et d’autres organisations et de constituer une base pour poursuivre l’expansion internationale de la FRI.

A ce jour, la Fédération routière internationale (FRI) maintient toujours son siège officiel à Genève, en Suisse.